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  • Photo du rédacteurGuillaume Desventes

Ecrire dans la continuité et avec la lumière

Du 4 février au 22 mai, le musée de la photographie de Nice Charles Nègre, accueille l’exposition « l’art de la lumière » du studio Harcourt. Plus de 100 portraits sont à retrouver, ainsi que d’autres belles surprises...

Portraits de Brigitte Bardot et Jean-Paul Belmondo dans le style Harcourt © Guillaume Desventes

« En France, on n’est pas acteur si l’on n’a pas été photographié par le studio Harcourt » écrivait l’acteur Roland Barthes en 1957. De Dujardin à Bourvil, en passant par Laëtitia Casta ou encore Alain Delon, tous ces visages sont à retrouver au musée Charles Nègre. Des photos en noirs en blancs, sur des murs rouges et noirs éclairées par des néons blancs, la couleur est l’aspect essentiel de l’exposition Harcourt. Un piano accompagne les niçois tout au long de la visite, et offre une parfaite osmose entre eux et les acteurs. Un jeu de regard s’installe avec les photographies.

Harcourt Style


« On travaille vraiment sur le détail, le flou, la perspective et la volume », décrit Catherine Renard, directrice générale du studio Harcourt. Selon elle, rien n’est plus important que l’image que les gens vont pouvoir contempler : « Il n’y a pas de photographes vedettes. C’est le style, la star chez Harcourt ». Cadrées en 24x30, inspirées de l’art pictural et des peintures du XXVIIIe, une chose est sûre, les photos du studio français ont un caractère unique. La magnificence des portraits et des visages fait la force de cette exposition. Stéphane Tallon, directeur du musée Charles Nègre, décrit cette capacité si singulière du studio : « Il s’agit de portraits iconiques présents dans l’inconscient collectif. Il y a un code de l’esthétisme en lien avec l’élégance à la française ».

Un film est également proposé aux visiteurs, dans l’arrière pièce du musée. Dans une atmosphère encore plus sombre, le public se plonge dans le récit et la riche histoire du studio Harcourt. 52 minutes de bonheur et d’apprentissage : « on comprend mieux le désir original qu’Harcourt veut transmettre », dévoilent les spectateurs à la sortie du long-métrage. Une offre diverse et variée s’offre au public du musée. Avec un passé lourd de 88 ans, le groupe a su traverser les âges pour s’imposer telle une référence dans le portrait.

« C’est une franche réussite »

La collaboration avec le musée est pour le moment un vértiable succès vis-à-vis des Niçois. « Une beauté en lumière » pour les uns, « une exposition de rêve » pour les autres. Les visiteurs semblent conquis. Présente au vernissage la semaine passée, Catherine Renard se montre fière de faire découvrir ses portraits sur la Côte d’Azur : « On est ravi, c’est la première fois que le studio expose à Nice. Les niçois s’amusent avec cette iconographie si particulière ». Les photographies sont envoûtantes. Les visiteurs restent parfois de longues minutes devant le même portrait. Stéphane Tallon se félicite du succès de l’exposition, mais surtout de sa collaboration avec le studio parisien : « C’est pour l’instant une franche réussite. C’est un plaisir doublé d’un honneur d’accueillir une institution comme le studio Harcourt ».

Guillaume Desventes

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